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Retour sur le Rollathlon100 2018

Comment qualifier cette expérience ? Unique, c’est quelque chose comme ça.

J’avoue être passé par toutes les phases : stressé pendant plusieurs semaines sans savoir si je tiendrai la distance, collé aux apps de météo pour savoir à quelle sauce on allait être reçus, content d’avoir retrouvé des têtes connues à la pasta party et au p’tit déj,  bien remonté au départ, grisé dans les descentes, blasé sur le gratton, ralenti au km 70 avec les premières crampes aux mollets, abattu au km 75 avec les premières crampes aux cuisses… Et puis radieux sur la dernière descente jusqu’à la ligne d’arrivée.

Je ne sais pas si tout le monde ressent la même chose quand on franchit cette ligne pour la première fois, mais pour moi c’était surtout de la fierté. Fierté d’être allé jusqu’au bout (c’était pas gagné), fierté d’avoir explosé mes objectifs (4h05 pour 103km, alors que je visais plutôt 5h). Pendant quelques minutes, plus de fatigue, plus de douleurs. Plus grand chose d’ailleurs.

Il fallait bien quelques minutes pour émerger, et me rappeler qu’il était temps de quitter mes rollers. Chose que je n’ai pas pu faire seul, crampes obligent.

Et on a un nouveau maillot SILA 🙂

 

Alors le Rollathlon100 c’est quoi ?

103km sur route ouverte, sur piste cyclable et sur voie verte, des dizaines de bénévoles souriants et efficaces, des paysages à couper le souffle, 3 départements (Haute Savoie, Savoie, Ain) et 24 communes traversés, des compagnons de route qui galèrent autant que nous, des champions (P. Briand, E. Fernandez, et tant d’autres), des anonymes, des rollerski, des skaters…

Le Rollathlon 100 c’est aussi de belles rencontres pendant et en dehors de la course.

Après avoir un peu galéré à trouver un rythme et un groupe compatible, j’ai pu rouler avec un peloton au top : Jean-Pierre Bona et Lionel Jacquet (Sallanches Ultra Roller), Pierre-Antoine Brevot (Magliss’xs), Alain Louera, Cornelius Pfeifer, et surtout Benoit Rivet (Lyon roller) avec qui on a souffert roue dans roue sur ce plat interminable entre les km 70 et 85. A deux, on a réussi à remonter sur le peloton qui nous avait distancé, avec les encouragements poussés et le ravitaillement en eau de notre vigie à vélo (merci ! On aurait sûrement craqué sans lui).

Enfin le rollathlon100 c’est une armée de bénévoles.

Des inscriptions aux repas, ainsi que avant, pendant et après la course, des dizaines de bénévoles sont aux petits soins pour nous permettre de vivre l’événement dans les meilleurs conditions possibles. Un grand merci à eux !

 

Merci aussi aux photographes qui ont sorti de bien belles images de cet événement

 

Une de mes premières réactions à chaud a été de dire que je n’étais pas sur de remettre ça. C’était bien, il fallait le faire, certes, mais qu’est-ce que c’est éprouvant. Il faut être quand même un peut maso pour s’infliger ça. Quand les jambes ne suivent plus, on roule au mental, en serrant les dents pour aller jusqu’au bout.
A froid, après quelques jours de repos, et une récupération bien plus rapide que prévue, on revoit les images, les difficultés, les passages à améliorer; on se dit qu’avec un meilleur départ, dans un groupe plus roulant on peut prétendre à faire un meilleur temps… Alors peut-être que je me laisserai tenter pour un autre départ la saison prochaine, qui sait ?

— Thomas Mansouri

 

Résultats Rollathlon100 2018

RésultatsRollAthlon100-2018_Rollers103km (PDF, 171 kb)

 

 

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