Santé et prévention

Rouler l’hiver malgré le froid

Quelques conseils pour continuer à rouler pendant l’hiver, malgré le froid… Car rouler en hiver n’est pas une option : entre les cours du dimanche matin, les randos mensuelles et les séances d’endurance (où la régularité est un fondamental), l’hiver fait partie intégrante de la saison sportive.

Ce n’est certes pas la saison la plus agréable, surtout pour les débutants, mais puisqu’à Marseille, capitale européenne du sport en 2017, les clubs sportifs ne disposent pas de lieux de pratiques suffisants, on serre les dents et on s’adapte.

Vérifier les conditions météo

Rouler l’hiver implique de connaitre les conditions météo et de s’adapter en conséquence. Il faudra notamment faire attention à l’inter-saison où la sensation de froid est là alors même qu’il ne fait pas si froid: trop couvert on transpire, et pour le coup, on a réellement froid. Les conseils qui suivront sont donc à adapter, en fonction de la sensibilité de chacun et en fonction de la séance (on a moins froid pendant une session d’endurance où on roule non stop pendant 1h30 que pendant une session de slalom à plusieurs avec des pauses fréquentes).

Commencer à s’échauffer à l’intérieur

Lorsqu’il fait vraiment très froid, prenez 15 à 20 minutes de marge sur votre journée roller pour pratiquer quelques échauffements en intérieur  avant de sortir: étirements légers (fessiers, molets, quadri, ischio, psoas), pontages et levers de jambe (allongé sur le dos), bird dog, fentes, balancier de jambes, jumpin jack, squats… Sans forcer. Il s’agit réellement d’échauffer le corps, de favoriser les afflux sanguins dans les membres et de monter en température.

Les échauffements de début de séance (en extérieur) n’en seront que plus faciles.

Se protéger du froid en roller

Une fois la sensation de froid installée, difficile de s’en débarrasser. Il va donc falloir se couvrir, sans négliger les extrémités, tout en évitant les vêtements lourds et épais.

Protéger les extrémités

C’est connu, lorsqu’il froid le corps humain diminue l’afflux sanguin des extrémités pour privilégier les organes vitaux tels que le cœur ou le cerveau.

Pour les mains, privilégier une paire de gants fins de type « windstopper » (coupe vent et respirant) permettra de garder ses protections. Avec des gants plus épais, les protège-poignets pourront être remplacés par de simples protège-paumes laissant généralement plus de place.

Pour les pieds, une bonne paire de chaussettes spécial hiver (par ex. en laine mérinos) pourrait être utile, surtout avec des coques de roller très ajourées (type RB Twister 80) où le froid s’infiltre facilement.

Pour les grands froids, on oublie le bonnet en laine, incompatible avec un casque de roller. Par contre un tour de coup fin, une cagoule de cycliste ou un simple bandeau « windstopper » feront l’affaire.

Du multicouches pour le torse

Pour le haut du corps, on adopte la technique de l’oignon, avec généralement trois couches :

  1. une couche respirante très proche du corps, voire une « seconde peau »
  2. une couche isolante pas trop épaisse mais « chaude »
  3. une couche de protection coupe-vent (pouvant aller jusqu’au Kway en cas de pluie)

Les rayons « running » de toutes les enseignes sportives proposent ce type de vêtements techniques, à la fois légers et efficaces. Même les premiers prix  chez Décathlon sont adaptés.

Très important : évitez absolument le coton (qui absorbe l’humidité) au profit de matières synthétiques respirantes et privilégiez la qualitée du vêtement plutôt que l’épaisseur si vous ne voulez pas ressembler à Bibendum.

Et le bas ?

Les collants de running portés seuls ou sous un pantalon feront parfaitement l’affaire. En cas de vent il existe des gammes spécifiques « windstopper » très efficaces.

En général on est plus soumis au froid pendant les séances techniques comprenant de nombreuses pauses ou des exercices statiques, au contraire des séances de roulage où les jambes travaillent en continu.

Bien s’hydrater

La respiration d’air froid accélère la déshydratation. Penser à boire de l’eau par petites gorgées pendant et après la séance, même si la sensation de soif n’est pas là.
Si la séance est longue, prévoir de quoi grignoter (fruits secs, barres de céréales, biscuits, etc.).

Ne pas négliger la fin de séance

On évitera autant que possible un arrêt brutal de fin de séance, qui pourraient être traumatisants pour les muscles. La fin de séance doit toujours s’orienter vers un retour au calme progressif mais actif. On ralentira le rythme en faisant quelques km à faible vitesse avant quelques étirements de fin de séance.

 

crédit photo : Klaus Hestkjær Carstensen

Evaluez ce contenu

Évènements à venir