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Retour sur les 24h du Mans 2017

Si vous aimez l’aventure, le défi sportif, les sorties avec les copains, les piques niques, le confort spartiate, les sourires, la complicité, la saine émulation, la fierté du chemin accompli alors vous allez adorer les 24h du Mans Roller !

Bref retour sur l’édition 2017 par Stéphane.


L’organisation logistique est au point cette année : Fred et Jenny ont fait le trajet en voiture pour monter la mégatente QG de l’équipe pendant les 3 jours sur place et lorsque vendredi en fin d’après midi le gros de l’équipe arrive du TGV de Marseille tout est monté et prêt à l’utilisation : réchaud à gaz, machine à café, des chaises, du ravitaillement sec, etc… Véro et Stéph qui arrivent véhiculés de leur côté rapporteront tout le nécessaire supplémentaire pour le week end (bières et autres compléments alimentaires).

Après un briefing et un bon plat de pâtes permettant de tester les installations culinaires on se sépare pour la nuit. La journée de demain va être longue !

On y est : le grand jour est là et même si le temps est incertain, la motivation est quant à elle au beau fixe. Après un chaleureux petit déjeuner, Thomas s’active pour aller confirmer les engagements et chercher les dossards pendant que tout le monde se prépare pour la parade/reconnaissance du circuit. Ce sont 5000 patineurs (et skateurs) qui vont faire un ou deux tours du circuit à vitesse régulée par l’organisation afin d’effectuer une reconnaissance. Certains sont déguisés, d’autres pas, l’ambiance est bon enfant, tout le monde est joyeux et heureux de se retrouver à cette fête du roller.

Ceux qui foulent le circuit Bugatti pour la première fois trouvent que finalement cette fameuse montée du Dunlop qui entame le circuit de 4,2km n’est finalement pas si terrible et en tous les cas pas à la hauteur de ce qu’on leur a rabâché tout au long de la saison. Evidemment ils ne se rendent pas encore compte, qu’ils sont frais, excités, qu’ils la montent à faible allure pour la première fois. Ils réviseront leur jugement quand il s’agira de la monter pour la 10ème ou 20ème fois dans le froid, la pluie ou après une nuit blanche. Et personne n’ose imaginer à l’ASGUM ce qu’on ressent lorsqu’on fait les 24h en solo et qu’on se prend la montée pour la 145ème fois comme l’a fait le vainqueur de la catégorie solo !

La descente ne paraît pas si terrible non plus, même s’il faudra se montrer prudent lors des nombreuses périodes d’humidité. A l’ASGUM nous étions bien préparés par les stages d’Avril au Roy D’Espagne, mais d’autres équipes ont déploré des accidents nécessitant parfois l’intervention des secours.

Le second tour de reconnaissance est réalisé à vitesse plus rapide et tout le monde retrouve le QG au camping qui se trouve à 2/3 min en roller et 10mn à pieds.

A partir de ce moment jusqu’au départ la fourmilière se met en place : certains vont récupérer la zone du paddock attribuée à l’ASGUM, d’autres y transportent tout le nécessaire (chaises, nourriture, etc…) pendant que d’autres préparent le déjeuner et que Richard et Fred vont chacun de leur côté se prêter au jeu des qualifications.

Tous s’enchaîne sans temps mort et nous voilà à 15h55 en train de suivre la procédure de départ type 24h du Mans Moto : chaque coureur partant pour son équipe est du côté paddock et va devoir courir pieds nus pour récupérer et chausser ses rollers situés de l’autre coté de la piste : heureusement il ne pleut pas sinon ça aurait été rigolo cette course en chaussettes dans les flaques 🙂

Tout le monde est concentré et impliqué, les relais s’enchaînent. L’équipe Endurance (Maryelle, Carine, Célia, Richard, Lotfi et Thomas) aligne les tours de façon régulière à raison de 5 tours toutes les heures environ. L’équipe découverte (Fiona, Alix, Marie-Laure, Sylvie, Muriel, Jenny, Louis, Luhan, Fred, David et Stéphane) est moins régulière, avec environ 4,25 tours à chaque heure qui passe. L’organisation de cette équipe est un peu plus complexe du fait des 3 jeunes que le règlement interdit de rouler la nuit et qui souhaitent donc enchaîner au maximum tant qu’ils le peuvent. On notera que les meilleurs chronos de l’équipe Découverte ont été réalisés par Louis, le grand espoir du club, qui du haut de ses 14 ans et un jour (concurrent le plus jeune des 24h qui a soufflés les bougies la veille au camping du circuit) a enrhumé tous les vieux plein d’expérience !


La météo est capricieuse et nous subissons quelques petites averses pas trop méchantes mais suffisantes pour rendre la piste glissante. Par bonheur la température est relativement fraîche et agréable.

Les tours s’enchaînent et la nuit tombe doucement sur Le Mans, l’ambiance commence à se faire plus feutrée et les équipes s’organisent pour passer la nuit. L’équipe Endurance est organisée en 2 groupes de 3 qui vont chacun leur tour prendre un quart afin de laisser la possibilité à l’autre groupe de dormir un peu. L’équipe découverte est composée des 3 jeunes qui iront dormir au QG et de 2 groupes de 4 qui vont chacune leur tour assurer un quart de 3h pendant que l’autre va essayer de dormir un peu. Certains se sentent des ailes comme Stéphane en plein jetlag de retour la veille des USA qui va réaliser ses meilleurs chronos au cœur de la nuit alors que l’intégralité de l’équipe fera ses meilleurs temps entre 18h et 20h.

Le petit matin pointe son nez, les yeux commencent à rougir, la fraicheur de la veille laisse la place à la fatigue mais on est déjà heureux d’avoir parcouru les 2/3 du chemin. Fiona ne se sent pas bien et préfère sagement abandonner, Maryelle n’a pas réussi à régler son problème récurrent de malléole et se voit également contrainte d’arrêter au bord des larmes.

Un bon gros plat de pâtes est apporté directement au paddock et on organise les derniers relais.

Les jambes sont de plus en plus lourdes, les chronos de plus en plus éloignés des records et les tours paraissent de plus en plus longs à chaque fois. Thomas et Louis sont désignés pour boucler la boucle. Ils partent chacun de leur côté et décident de s’attendre en haut du Dunlop pour terminer ensemble. Il est 15h45 les relais sont désormais interdits et tous les coureurs sur la piste vont devoir finir. L’ambiance est exceptionnelle, les coureurs sont applaudis et encouragés lors de leur passage sur la ligne droite des paddocks, tout le monde est debout sur les murets essayant d’apercevoir le représentant de son équipe. Thomas et Louis passent deux fois les bras en l’air main dans la main : On l’a fait !  Toute l’équipe est fière du chemin parcouru.

Chacun va chercher sa médaille finisher tellement méritée, on fait quelques photos et déjà Alix et Sylvie sont obligées de préparer leur départ pendant que le reste de l’équipe va commencer à ranger et préparer l’apéro car cette année le gros de l’équipe ne repart que lundi matin afin de savourer cette soirée.


Le soleil qui est revenu depuis le milieu de l’après midi réchauffe l’apéro et certains ne peuvent éviter à leurs yeux de se fermer. Lotfi réveille tout ce monde en servant son succulent couscous de combat et on ne fait pas trop long feu car la fatigue se fait sentir et que demain il va falloir décoller très tôt du camping entre ceux qui repartent par le TGV et la famille Fred-Jenny qui fait le trajet en voiture.

Un énorme merci à Thomas pour l’organisation et la préparation de cette aventure qui a demandé de nombreuses heures de travail. Un grand merci aux chefs d’équipe Fiona et Thomas à tous ceux qui ont contribué à rendre les choses plus faciles, Fred et Jenny en 1er lieu mais également Véro, Pilou et tous les coureurs.

Le Mans 2017 c’est fini, vivement Le Mans 2018


Voir aussi : Résultats et classement 24h du Mans Roller, édition 2017

 

 

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